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Le gouvernement a décidé d’interdire cette production d’ici à 2025, en démantelant de manière progressive ses 200 à 250 fermes, qui exploitent 610 000 visons et 150 000 renards.

Le Monde |  • Mis à jour le  |Par Audrey Garric

Les élevages d’animaux à fourrure interdits en République tchèque

L’élevage des animaux à fourrure sera illégal en République tchèque à partir de janvier 2019, suite à l’approbation (en juillet 2017) par le Sénat d’un amendement à la loi sur la protection des animaux interdisant ce type d’élevage.
Déjà approuvé le mois dernier par la chambre basse, le texte doit encore être entériné par le président Milos Zeman, pour entrer définitivement en vigueur.
L’amendement stipule l’interdiction « d’élever et tuer les animaux exclusivement ou essentiellement pour leurs fourrures ».
Selon ses auteurs, la loi permettra de sauver près de 20.000 animaux, surtout des renards et des visons, tués chaque année dans les élevages d’animaux à fourrure tchèques.
Quelque 83 % des Tchèques sont favorables à cette mesure adoptée en faveur du bien-être animal, selon une récente enquête.
Selon la presse, il existe actuellement neuf fermes de ce type dans ce pays d’Europe centrale d’environ 10,5 millions d’habitants. Leurs propriétaires pourront bénéficier de compensations dont le montant devrait être prochainement fixé par le ministère de l’Agriculture.
En rendant illégaux les élevages à fourrure, la République tchèque s’est jointe à d’autres pays comme la Grande-Bretagne, l’Autriche, la Suisse et les Pays-Bas.
Les défenseurs des animaux épinglent les souffrances que subissent les animaux dans ces élevages, dont la plupart se trouve actuellement en Scandinavie, en Chine et aux Etats-Unis.
21/07/2017 12:53:06 –          Prague (AFP) –          © 2017 AFP

 

Les pays Bas

En 2013, le Parlement de La Haye a voté l’interdiction d’élever des visons pour leur fourrure. Les 160 exploitations concernées ont jusqu’en 2024 pour assurer leur arrières et se reconvertir.

 

Autriche

Selon le Austrian Animal Welfare, texte de loi concernant les droits des animaux,  les fermes à fourrures sont proscrites depuis 2004.

 

Croatie et Japon

En 2017 dernier délais les dernières fermes à fourrure ont dû fermer leurs portes.

 

Danemark 

L’exploitation de renards pour leur fourrure sera interdite à partir de l’année 2024.

 

Grande Bretagne

En 2003 un texte de loi interdisant les fermes à fourrure est entré en vigueur, si bien qu’aucun des pays de la Grande Bretagne ne présente encore ce type d’exploitation.

 

Suisse

Seuls les fermes à visons sont interdits, mais les règles régissant les autres type d’élevage à fourrure sont si stricts qu’ils ne sont plus viables et ont ainsi tous fermés.

Il n’y a donc plus de ferme à fourrure en Suisse.

 

La Slovénie

Depuis 2015, la grosse majorité des élevages pour la fourrure ont fermé. Seuls quelques fermes à Chinchilla subsistent, ce que nous espérons être temporaire.

 

La Bosnie-Herzégovine

A partir de 2018 les fermes à fourrure devraient toutes être fermées.

 

La Suède 

Les pays d’Europe du Nord étant historiquement et économiquement très liés à l’utilisation et au commerce de fourrure, la Suède s’en défait étape par étape.

En 2001 les derniers élevages de renards fermaient, suivit de ceux de chinchillas 13 ans après, en 2014.

 

La Macédoine

Bien que n’exploitant pas la  fourrure, la Macédoine a rédigé un texte de loi symbolique, interdisant en 2014 les fermes à fourrure.

 

Israël

Des démarches sont en court pour faire interdire tout commerce de fourrure sur le territoire. Affaire à suivre !

 

La Belgique

Encore un sujet de discorde entre les wallons et les flamands : les fermes à fourrure sont interdites en Wallonie depuis 2016. Il en reste  une quinzaine en Flandres.