Généralités sur les conditions de vie en captivité
Plan de l’élevage

(En bas de cette page, des photos de la triste réalité)

En captivité les visons vivent dans des cages grillagées, il est facile d’imaginer que quelque soit la taille des cages ( d’autant qu’elles sont de petites tailles dans la plupart des élevages ) , cela change considérablement des domaines vitaux pouvant mesurer jusqu’à 18km de long ( pour les plus grand )  des visons sauvages.

Ils sont nourris par le dessus de la cage, et leurs fèces tombent a travers le grillage du dessous, évitant ainsi de salir la fourrure, même si cela leur impose parfois des gymnastiques improbables pour atteindre la nourriture.

 

Le rythme alimentaire des visons en conditions sauvages peut être difficile à imiter en captivité, puisque du fait de leur tractus intestinal très court, il leur est nécessaire de manger souvent de petites quantités. De plus, privés de leur activités de chasseurs, leurs dépenses énergétiques réduites rendent encore plus compliqué d’équilibrer sainement leur alimentation.

Il s’en suivra potentiellement une suralimentation ou au contraire une sous alimentation. Ces troubles alimentaires peuvent à leur tour provoquer des carences ou des excès et des maladies, telles que l’anémie, l’hépato-nephrite, etc.

Il est évident qu’en cas de nourriture mal adaptée, d’autres soucis interviendront, comme des empoisonnement par le sel par exemple.

Ils peuvent être seuls ou plusieurs dans ces cages, ceux qui la partage avec d’autres individus peuvent mal supporter la cohabitation, car rappelons le, le vison est un animal solitaire et territorial. S’en suivra parfois des batailles, des blessures ou même des morts qui, s’ils sont laissés sur place, pourront inciter les survivants sous-alimentés au cannibalisme.

Outre les difficultés amenées par le caractère « anti-social » de cet animal, sa physiologie est source de complications également. En effet, étant semi aquatique, il passe 50 % de son temps dans l’eau et 50 % sur la terre ferme. Difficile donc de lui offrir une cage adaptée.

Les visons de captivité ne connaîtrons donc jamais le plaisir d’un bain.

De plus, adaptés à des climats froids et humides, ils supportent mal la chaleur, et, sans possibilité de baignade,  l’été peut être une saison compliquée à gérer.

Âgés de quelques mois, après la première mue qui « gomme » les défauts de la fourrure, les visons seront abattus. Seuls les reproducteurs seront gardés en vie pendant quelques années.

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Ci dessous quelques photos permettant de se représenter la vie en captivité des visons.